Tout a commencé avec la COVID. Ses confinements, son télétravail. C’est là que je me suis aperçu que la circulation aérienne était loin d’être négligeable au-dessus de Saint-Remèze. Certes, le village n’est pas aux abords d’un grand aéroport, mais le passage d’aéronefs est régulier.
Quels aéronefs au-dessus de Saint-Remèze ?
La circulation aérienne entre les aéroports parisiens (Roissy et/ou Orly) et ceux de Marseille-Provence, Montpellier Méditerranée ou encore de Nice-Côte d’Azur en grande partie s’effectue via la vallée du Rhône. Des vols internationaux également. Ces avions de ligne volent au-dessus des 30000 pieds (supérieur à 9000 m). Difficile d’effectuer des prises de vue intéressantes.
Les Mirages 2000 de la base aérienne 115 d’Orange-Caritat ou d’ailleurs (Saint-Dizier, par exemple). Lors de passages à basse altitude, il est possible de les photographier. Les occasions sont rares, il faut être prêt, sinon le temps de réagir et ils sont déjà loin.
Les avions pour la formation et l’entrainement de pilotes professionnels (civils ou militaires). Souvent à basse altitude. L’idéal pour les photographier.
Ceux de la Sécurité Civile survolent l’Ardèche pour des vols d’entrainement (Milan, Benga, Pélican, …) ou des déplacements vers des zones d’incendie. Leur base est située à Nîmes-Garons (Gard), non loin du sud-Ardèche.
Quand aux hélicoptères, ils sont répartis de la façon suivante (classement personnel) :
- Flotte du SAMU (exemple avec le SAMU30).
- Flotte des DRAGON (Sécurité Civile). C’est d’ailleurs souvent DRAGON34 qui intervient sur la zone.
- Flotte militaire : le FENNEC MASA, par exemple.
- Hélicoptères privés.
NB : les photographies de DRAGON34 et du GRIMP07 se composent de 4 séries (à ce jour). Elles sont prises à Saint-Remèze lors de séances d’entrainement, mais également lors d’une intervention réelle (accident de la route).
- Série 1 : 13 mars 2020
- Série 2 : 05 juin 2020
- Série 3 : 28 novembre 2020
- Série 4 : 10 avril 2021
Les avions de tourisme survolent le village essentiellement le week-end, en provenance du sud-est : Montpellier, Lyon, Ardèche bien sur, etc …
Type de matériel ?
Utiliser un pied ou pas ?
Certaines photographies sont réalisées en utilisant un pied. Mais la plupart sont à main levée. L’ensemble est tout de même un peu lourd et pas particulièrement facile à manier.
Comment se préparer à réaliser une prise de vue ?
Lorsque l’on se trouve aux abords d’une piste d’envol, il est plus aisé de repérer les aéronefs.
Pour contourner cet écueil, une des solutions est d’utiliser un site de suivi des vols d’aéronefs. Deux exemples parmi beaucoup d’autres :
- Flightradar24 : le plus connu des sites.
- ADS-B Exchange : moins connu, mais plus pratique si vous voulez suivre des aéronefs militaires.
La principale différence entre les deux sites est expliquée sur ADS-B Exchange :
« our primary goal is to answer the question of “what’s up there” rather than “is grandma’s flight on-time ».
Flightradar24 est efficace pour le suivi des vols commerciaux. ADS-B Exchange lui, explore vraiment tout ce qui se passe dans le ciel. Par exemple, des vols militaires sont plus facile à suivre sur ADS-B Exchange.
Du coup, je jette un œil sur l’application. Quand un vol m’intéresse, je commence à le suivre.
Deux possibilités :
- Sa trajectoire ne l’amène pas du tout vers ma zone; pas la peine de continuer !
- Sa trajectoire laisse à penser qu’il va croiser mon « spot personnel ». Il faut être plus attentif.
Dès qu’il est proche, se mettre à l’écoute en visant la direction d’où l’aéronef arrivera.
Attention cependant, ne connaissant pas le plan de vol des pilotes, il peut y avoir des surprises. Virage à gauche ou à droite au dernier moment. Et il ne vous reste plus que l’arrière de l’aéronef qui s’éloigne à l’horizon.
En revanche, si la trajectoire se confirme dans votre direction, il faut cadrer et choisir le moment du déclenchement. Sans oublier de faire jouer le zoom. Le passage est très rapide, donc peu de temps pour faire une image.
Là encore, le risque est d’avoir uniquement l’arrière de l’avion ou de l’hélicoptère.
Exemple ci-joint avec un hélicoptère de la gendarmerie (choucas) en intervention en sud Ardèche début juin 2021.
Quel traitement appliquer aux photographies ?
Trois étapes :
- Sauvegarder toutes les images de la carte sur deux disques durs externes (sauvegardes).
- Importer les photographies dans un logiciel type Lightroom (il existe d’autres logiciels avec les mêmes fonctionnalités).
- Dans Lightroom, deux phases :
- la partie indexation : important pour classer vos images, surtout si vous en produisez de nombreuses. Bien choisir les mots-clés (nom d’aéronef, immatriculation, indicatif radio, etc …).
- la partie développement : qui se pratiquait dans la chambre noire à l’époque de l’argentique ! Aujourd’hui, il s’agit surtout d’exporter les fichiers dans le format désiré et d’effectuer une impression.
Galerie « Florilège aérien » à visiter : ici
