Mardi 8 octobre 2019.
Depuis hier, « Extinction Rebellion » occupe la place du Châtelet et une partie des rues adjacentes.
Je décide de m’y rendre pour constater l’ampleur du mouvement.
Réelle occupation de masse ou seulement quelques manifestants à la sortie du métro ?
J’arrive sur l’île de la Cité à la nuit tombée. Un cordon policier bloque le Pont au Change ; de l’autre côté, les manifestants.
Le quai de Gesvres est coupé par une impressionnante banderole.
De la paille a été répandue sur le sol, des tentes plantées à la hâte, à même le macadam.
Des badauds font le tour des stands éphémères, des discussions improvisées s’organisent. Certains sortent leur appareil photo, d’autres leur smartphone.
Chacun semble surpris par tant d’activité. L’endroit ressemble à une cour des miracles.
L’occupation est donc bien réelle.
Pour témoigner, je n’ai que mon smartphone. Une bonne occasion de tester ses capacités, les scènes n’étant éclairées que par l’éclairage urbain.
La sensibilité de la « pellicule », poussée au maximum, donne cet aspect très granuleux.
Finalement, c’est le vendredi 11 octobre que les militants du mouvement écologiste « Extinction Rebellion » (XR) voteront la levée de leur camp.
Document « Place du Châtelet avec XR » au format PDF à télécharger.
Que veut XR ?
- A ce sujet, lire l’interview de Mathilde Larrère sur le site de Reporterre.net : « Place du Châtelet, le message politique d’Extinction Rebellion n’est pas clair ».
- Autre article sur le «Libé» des historien.ne.s.
Exposition
Participation avec cette série photographique à l’exposition « Prodromes : faits qui présagent du soulèvement » au CALO dans le village de Saint-Montan (07) au mois de juin 2020.






































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