Depuis la fin de l’été 2019, des affiches fleurissent sur les murs des villes. Des messages anti-féminicides sont rédigés en lettres capitales noires, la plupart sur de simples feuilles A4. Derrière ces affiches, des militantes contre les féminicides dont le nombre augmente régulièrement en France. Elles rendent hommage aux victimes des violences conjugales et cherchent à apporter un soutien collectif à toutes celles qui souffrent encore sous les coups de leur partenaire.
L’objectif principal de cette campagne est d’interpeller non seulement le public mais aussi le gouvernement.
- A l’initiative de ce mouvement, Marguerite Stern, ex-Femen.
- Lien sur le compte Twitter de Marguerite Stern.
- Site web de Pauline Makoveitchoux, photographe et activiste féministe (Twitter).
- Article d’Elsa Gambin, « une soirée avec les colleuses féministes ».
La galerie s’enrichira de nouvelles images au fil des découvertes.
Légendes des photographies
- Photo [001] : Paris 15ème. Boulevard Lefebvre au niveau de la station Desnouettes (tramway T3). 11 septembre 2019.
- Photo [002] : boulevard des Maréchaux au niveau de la porte de Vanves. 22 octobre 2019.
- Photo [003] : collage après la marche du 23 novembre et les annonces du gouvernement à la fin du Grenelle sur les violences conjugales (*). 27 novembre 2019.
- Photo [004] : Paris 15ème. Boulevard Ernest Renan. Mur du parc des expositions de la porte de Versailles. Sortie du métro. 31 janvier 2020. Collage en mémoire de Sarah Halimi : les collages en mémoire de Sarah Halimi (**) sont apparus dans les rues de la capitale depuis mi-janvier 2020. Ils reprennent le modèle des collages anti-féminicides. L’auteure de ces collages est une habituée des collages anti-féminicides, formée par l’une des pionnières, Marguerite Stern. Source : article publié dans le journal Le Figaro – Bénédicte Lutaud – 04 février 2020
- Photo [005] : boulevard Brune, entre les stations Jean Moulin et Didot sur la ligne 3 du Tramway (T3A). 3 février 2020.
- Photo [006] : mur du terrain des sports Jules Noël, le long de l’avenue de Châtillon (D906). Derrière la partie skate park. Les lettres sont beaucoup plus fines que sur d’autres collages. 4 février 2020.
- Photo [007] : mur du parc des expositions de la porte de Versailles à l’angle de la rue d’Oradour sur Glane et de l’avenue Ernest Renan. 11 février 2020.
- Photo [008] : mur du parc des expositions de la porte de Versailles le long de l’avenue Ernest Renan. Même emplacement que la Photo [004]. 11 février 2020.
- Photo [009] : Paris 14ème. Aux environs du 78 rue Didot. 11 février 2020.
- Photo [010] : Paris 14ème. Mur à l’angle de l’avenue de la porte de Montrouge et de l’avenue Ernest Reyer. Face au cimetière de Montrouge. 2 mars 2020.
- Photo [011] : mur du terrain des sports Jules Noël, le long de l’avenue de Châtillon (D906). 4 août 2020.
- Photo [012] : Issy-les-Moulineaux. Allée Saint-Lucie. 4 août 2020.
- Photo [013] : Paris 14ème. Angle de l’avenue Ernest Reyer et de l’avenue de la porte de Châtillon. 11 août 2020.
- Photo [014] : Paris 14ème. Avenue du Général Leclerc au niveau de la porte d’Orléans. 1er septembre 2020.
- Photo [015] : Paris 14ème. Boulevard Brune au niveau de la station Jean Moulin de la ligne T3. 1er septembre 2020.
- Photo [016] : Paris 14ème. Boulevard Brune au niveau de la station Didot de la ligne T3. 1er septembre 2020.
- Photo [017] : Nantes. Hangar sur le quai Marquis d’Aiguillon. Face à la Loire. 12 septembre 2020.
* >> Conclusion du Grenelle des violences conjugales : lien sur le site du secrétariat d’Etat chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.
** >> L’affaire Sarah Halimi sur Wikipédia : attention, cet article est lié à une affaire judiciaire en cours. L’affaire Sarah Halimi concerne le meurtre, en avril 2017, d’une femme juive âgée de soixante-cinq ans habitant à Paris, et le traitement policier, judiciaire et médiatique de l’enquête qui s’ensuivit